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III

QUI SE TERMINE PAR UNE CHANSON


M. Adolphe Lecamus et Marceline étaient trop occupés de leur côté, comme nous le verrons au cours de cette histoire, pour avoir attaché une grande importance aux faits et gestes de Théophraste. Du reste celui-ci dissimula son émoi et prétendit que sa visite aux caves de la Conciergerie était l’événement le plus naturel du monde. Il avait contenté là une légitime curiosité, n’étant point de ceux qui voient les choses superficiellement.

Le jour qui suivit, Théophraste, sous prétexte de mettre de l’ordre dans ses affaires, s’enferma dans son bureau, dont les fenêtres donnaient sur le carré de verdure du petit square d’Anvers. Appuyé à la balustrade, il contempla la vérité de ce décor prosaïque, reconnut les bonnes du quartier qui poussaient paresseusement devant elles les petites voitures où s’agitaient les nouveau-nés. Des professeurs, une serviette sous le bras, se dirigeaient sans hâte vers le collège Rollin. L’avenue Trudaine retentissait des cris et des poursuites