Page:Leroux - La Double Vie de Théophraste Longuet.djvu/358

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XL

OÙ LE LECTEUR RETROUVE UNE ANCIENNE CONNAISSANCE


Nous voici forcé de laisser là le mémoire de M. le commissaire de police Mifroid, quoique les considérations philosophiques, réflexions et déductions qui le terminent, présentent le plus haut et le plus pressant intérêt pour l’humanité. Non seulement son mode de juger la désorganisation sociale des Talpa et les leçons qui, selon lui, en découlent pour un peuple sévèrement policé, mais encore les quelques observations psychiques qu’il fut à même de faire sur la personne double et une de M. Longuet, dans les couloirs des catacombes, nous eussent procuré de longues heures de lecture instructive et originale. Mais quoi ! Pouvions-nous abandonner M. Longuet au carrefour Buci ? Je ne le pense pas. Hélas ! M. Longuet n’a plus de longues heures à vivre, et il est utile de ne point le perdre de vue, jusqu’à son dernier souffle.

M. Longuet, quand le bruit de la fuite de M. Mifroid ne retentit plus sur les trottoirs, se sentit envahi de la