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XXXIII

OÙ MM. MIFROID ET LONGUET FONT, POUR LA PREMIÈRE FOIS, CONNAISSANCE AVEC GENTILLE DAME JANE DE MONTFORT ET DAMOISELLE DE COUCY, DANS QUEL ÉQUIPAGE, ET CE QUI S’EN SUIVIT AU FOND DES CATACOMBES.


« Nous nous étions endormis sur un sol mou, quasi-humide, sur une terre presque végétale. J’avais tiré de cette remarque le meilleur augure pour un prochain avenir. En somme, notre voyage, jusqu’à cette heure, n’avait présenté de remarquable que quelques bribes de conversation entre Théophraste et votre serviteur. Les galeries souterraines que les feux de notre lampe électrique illuminaient, tantôt vastes, tantôt étroites, tantôt arrondies comme des nefs de cathédrale, tantôt carrées et angulaires et si mesquines qu’il nous fallait nous traîner à genoux, ne nous présentaient point un spectacle d’une grande variété. Quand nous avions dit : « Tiens, de la pierre ! Tiens, de l’argile ! Tiens, du sable ! » nous avions tout dit, parce que nous avions tout vu !…