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ENTERREMENT SYMBOLIQUE

L’Interrrnatiônâââleu
Sera le genrrhummain !…

Et il finit de boucher son trou.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Avant de passer à d’autres chapitres, l’auteur de ces lignes tient à s’excuser auprès du lecteur de la rapidité des derniers événements. Certainement, l’incident du train qui disparaît, la figure, agitée par le vent, de M. Petito à la portière du wagon fantôme, et plus récemment encore, l’enterrement vraiment symbolique d’un voleur et d’un commissaire de police par un brave ouvrier qui chante l’Internationale, tout cela eût gagné à être narré posément, avec tous les détails, à tête reposée. Mais il ne l’a pas voulu ; il ne l’a pas voulu pour une seule raison, qui est que les papiers qu’il a trouvés dans le coffret en bois des îles relatent les événements en question avec une sécheresse mathématique, et que cela aurait été, selon lui, faillir à cette aventure que de la dénaturer par des enjolivements littéraires qui ne sauraient être de mise pour des faits aussi graves. Ces événements tout secs, certes ! sont plus difficiles à lire et demandent une grande contention d’esprit ; mais tels quels, il leur trouve encore leur beauté !

Dans les chapitres qui vont suivre, nous prendrons notre temps pour faire de la littérature. N’avons-nous point la relation toute fleurie de l’aimable commissaire de police Mifroid, dont le titre est si plein de grâce et le sous-titre si plein de mystère ? Voici le premier titre : Promenade de M. le commissaire de police Mifroid et de l’âme réincarnée de Cartouche à l’envers de Paris, et voici le sous-titre : Trois semaimes chez les Talpa.