ou moins de la science magnétique et de toutes les formes de la suggestion…
— Ah ! bah ! vous ne nous aviez pas dit ça !…
— C’est encore un secret… un secret scientifique et mondain, si j’ose dire, et qui ne m’appartient pas, à moi seul !… Mais à un ami comme vous, je peux tout avouer… d’autant plus que je vous dois bien ça, puisque vous m’offrez une hospitalité qui me permet de travailler en paix à notre premier fascicule…
— Et cela va s’appeler ?
— La Médecine astrale ! Et savez-vous avec qui je travaille ? Avec le grand Jaloux !…
— Le grand Jaloux de l’Académie des Sciences ?
— Et des conférences de l’École des Sciences politiques et sociales ! Parfaitement !…
— Mais alors, mon cher, c’est la fortune !…
— Je l’espère !… »
Le grand, le beau Jaloux !… les conférences de Jaloux ! Depuis Caro et les Carolines à la Sorbonne, on n’avait pas encore assisté à un pareil succès !… Depuis deux ans qu’à l’École des Sciences politiques et sociales, le beau Jaloux (un peu trop grand pour être tout à fait beau, mais si chic, si distingué, ma chère !) avait inauguré ses conférences philosophiques et expérimentales sur la médecine de l’âme, c’était tous les mardis, dans la salle austère, un assaut d’élégances, une bousculade de petites femmes affolées, de larbins se battant pour conserver ou garder la place de leur