CHAPITRE XX
JACQUES EST MORT
uelques minutes plus tard, après que
chacun s’en fut allé se coucher, laissant
à Lydia le soin de veiller sur le petit François,
à qui l’on avait administré un calmant,
Fanny vint rejoindre son mari.
Elle le trouva dans sa chambre, prostré au fond d’un fauteuil, les coudes aux genoux, la tête entre ses poings, les yeux fixes.
« Ne vous frappez pas, darling, lui dit-elle en lui donnant une tape sur l’épaule. Allons, Djack ! réveillez-vous, vous aussi, de ce mauvais rêve. J’ai interrogé la petite Germaine et je sais maintenant la vérité sur « la blessure à la tempe !
— Ah ! Eh bien ?… » soupira Jacques en levant vers elle un visage effaré comme elle ne lui en avait jamais vu.
« Eh bien, c’est Germaine qui avait raconté à son frère le « détail de la blessure à la tempe. » Et elle connaissait elle-même ce détail pour avoir écouté aux portes, tantôt, à son retour