CHAPITRE XIV
LA CAVE
e jour-là était un dimanche. Il y eut une
grande tournée de links au golf de Sénart.
Fanny s’arrangea pour n’être point de la partie
et vers trois heures de l’après-midi, pénétra
dans l’usine qui était à peu près abandonnée,
ce jour-là…
La cour où s’élevait le bâtiment qu’ils avaient autrefois habité, au-dessus du garage, était fort retirée et la jeune femme n’avait à craindre aucun regard indiscret.
Du reste, on ne pouvait guère s’étonner qu’elle pénétrât dans ce garage où avaient été entassés des objets dont le besoin pouvait à nouveau se faire sentir.
Ce n’est pas sans une certaine émotion que la châtelaine de la Roseraie considéra un instant les fenêtres de l’appartement où, pendant trois ans, Jacques et elle avaient vécu si modestement, traités comme de simples contremaîtres par le frère aîné. Elle n’avait point revu ces lieux depuis qu’ils en étaient partis. Son orgueil y avait trop souffert…