Page:Leroux - De l'humanité, de son principe, et de son avenir, Tome 1, 1860.djvu/204

Cette page n’a pas encore été corrigée

et qu’en bornant à une partie plus ou moins restreinte cette communion par la famille, par la cité, par la propriété, il en résulte nécessairement une imperfection et un mal. La famille est un bien, la famille caste est un mal ; la patrie est un bien, la patrie caste est un mal ; la propriété est un bien, la propriété caste est un mal.

chapitre ii. origine du mal dans la société humaine. ce point est si important, qu’il est nécessaire que nous le considérions de nouveau et avec beaucoup d’attention. Je dis donc encore une fois que diviser absolument, et sans autre idée supérieure, le genre humain en nations, en familles, en propriétés, c’est introduire par là même le mal dans la famille, dans la cité, dans la propriété ; à quoi j’ajoute que tous les maux de la famille, de la cité, de la propriété, que l’on attribue à ces choses mêmes et aux passions naturelles à l’homme, ne viennent, d’une façon absolue, ni de ces choses, ni des passions