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nous ne supposerons pas, dis-je, que le lecteur apporte, avant de nous lire, cette conviction dans la doctrine de la perfectibilité et cet enthousiasme du maître que nous venons de citer. Nous voulons contribuer, pour notre part, à démontrer et à expliquer la prophétie de Saint-Simon. Nous ne commencerons donc pas par un cercle vicieux, en supposant que notre lecteur croie à cette prophétie, et qu’il ait adopté à l’avance la foi que nous voulons lui donner. Mais nous avons au moins le droit de supposer qu’il n’est pas étranger aux travaux