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CONFITOU

les petits Clamart avaient voulu assassiner Confitou… Elle se jeta sur son fils comme une folle et le prit dans ses bras :

Mein liebling ! Mein liebling ! (Mon petit chéri, mon petit chéri ! )

Le professeur et Mme Lavallette essayèrent en vain de la calmer. Le sang dont Confitou était barbouillé l’affolait. Elle couvrait l’enfant de baisers et sanglotait. Confitou, lui, ne pleurait pas et essayait aussi de consoler sa mère. Tous deux s’interpellaient en allemand.

Le professeur et Mme Lavallette avaient fini par se taire. Ils sentaient que, dans le moment, ils ne comptaient plus. On avait tout à fait oublié qu’ils étaient là.

Enfin Mme Raucoux-Desmares consentit à ce que le professeur s’occupât de son fils et lavât ses légères blessures à l’eau oxygénée ; elle remercia Mme Lavallette de leur avoir ramené Confitou.

— Merci, Valentine, fit-elle. Si tu n’avais pas été là, ils l’auraient peut-être tué ! Je ne veux plus qu’il sorte !…

— Oh ! Il se défendait bien et il ne portait pas des coups pour rire, lui non plus, expliqua Valentine.