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CONFITOU
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retourna, les bras ouverts, cherchant instinctivement un petit être sur la tête chérie duquel il pourrait répandre ses larmes divines, ses larmes d’allégresse… Hélas ! hélas ! son fils n’était point là et il pensa aussi que s’il avait été là, Confitou se fût peut-être détourné de lui pour pleurer de douleur avec sa mère ! Il se rappela qu’un jour il avait ouvert ainsi ses bras à son enfant et que l’enfant ne s’y était point jeté ! Alors, encore une fois, ses bras retombèrent… Il était seul, à jamais tout seul avec sa joie française dont personne ne voulait autour de lui. Le pauvre homme se prit à sangloter.

Tout à coup, une porte claqua dans le corridor, et une voix cria :

— Confitou vient de tuer son oncle !…