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CONFITOU
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rante, une menace naturelle, et l’écho retentissant de la propre conscience de Raucoux-Desmares.

Raucoux-Desmares cependant ne lui répondit pas, mais regarda sa femme qui détourna la tête pour ne plus voir cette figure de martyr.

Mme Clamart et Mme Lançon s’étaient jetées aux genoux du professeur. Celui-ci dit d’une voix sourde :

Moi, je ne peux plus rien pour vous ! Je reviens de la kommandantur. J’ai demandé à être fusillé avec eux ! Et, quoi qu’il arrive, je mourrai avec eux !…

Ce n’était point ce qu’elles étaient venues chercher. Sa mort leur était indifférente. Elles se tournèrent alors vers Freda et lui dirent qu’il n’était point possible que von Bohn, qui avait refusé d’écouter son mari, ne l’entendit point, elle !… Ces dames savaient que von Bohn était un vieil ami de la famille de Freda et qu’il avait été toujours plein d’attentions pour elle. Il fallait se dépêcher. L’exécution était fixée pour six heures, et il en était quatre !

C’est à ce moment que l’on entendit la voix de Confitou :

— Maman, allons voir ton ami von Bohn !