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CONFITOU

grimpa rapidement au premier étage, mais avant d’entrer dans la chambre de sa femme, son attention fut attirée par des coups furieux qui venaient du fond du corridor. Il y courut. Là, derrière une porte, Confitou lui expliqua qu’on l’avait enfermé à clef pour l’empêcher d’être dans les jambes des officiers allemands qui déjeunaient à la maison.

— On ne veut même pas me laisser voir l’oncle Moritz ! dit Confitou. Et puis, on ne peut même pas parler à maman ! C’est la Génie Boulard qui m’a poussé là dedans et a donné le tour de clef, mais elle me le paiera, celle-là ! Elle n’a rien perdu pour attendre !… C’est-il vrai que le cousin Fritz est là aussi ?…

Raucoux-Desmares délivra son fils.