lutions du professeur s’enfuirent, le laissant en proie à une sauvage irritation qui éclata brusquement avec ces mots :
— Messieurs, déclara-t-il, si vous n’êtes pas des barbares, vous me permettrez de boire à la victoire du droit !
Et il vida son verre.
— Mais comment donc, herr professor ! s’exclama le lieutenant-colonel, nous pouvons tous poire à la victoire du droit ! Chacun croit toujours afoir le droit afec lui ! Ça n’être bas gonbromettant ! Mais nous poirons aussi à la santé de Mme Raucoux-Desmares ? Elle s’est enfermée dans sa chambre, nous ne la mangerons pas ! Ach ! la guerre est la guerre, mais elle ne saurait nous faire effacer les bonnes heures passées : nein !
Pendant ce temps, on s’installa et l’on plaça le professeur, tout bouillonnant encore de sa « sortie » entre von Bohn et l’onde Moritz. Il avait en face de lui le gros cousin Fritz et le très « humide » docteur de la Bibliothèque ; et il essayait de se calmer, de reprendre son sang-froid…
Tout le monde lui sourit.
Von Bohn paraît intarissable comme la cave