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— Monsieur, dit-il, j’ai la certitude qu’il suffira d’un mot pour vous démontrer l’intérêt de ma démarche, et pour vous et pour moi. Laissez-moi d’abord vous dire que le journal que je représente compte un million de lecteurs, ce qui vous indique la notoriété dont il jouit en France et à l’étranger…

— Je ne lis jamais de journaux, dit doucement Sir Athel.

— Je le regrette, monsieur, car la presse est la grande éducatrice du monde… passons ! Seriez-vous assez aimable pour répondre à cette seule et unique question : — Vous êtes bien Sir Athel Random, de Highbury, London.

— Tel est, en effet, mon nom… mais avant que vous poursuiviez votre interrogatoire, permettez-moi à mon tour de vous poser aussi une question. Oui ou non, êtes-vous l’homme qui m’a été annoncé par Miss Mary Redmore…

— Mais, je vous affirme…

— Avez-vous quelques renseignements à me donner sur l’homme dont la photographie m’a été adressée… et que voici…

Et très froid, très maître de lui, Sir Athel présenta à Labergère la photographie glissée