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ment que je voie sir Athel. Je vous affirme, sur ma parole de citoyen anglais, pur Cockney de Londres, que, dans toute cette affaire, je n’ai que des vues parfaitement honorables, j’ajouterai que, touché par votre situation personnelle, — je suis marié, miss, et je sais ce que c’est que l’affection d’une femme pour l’homme qu’elle a choisi, — je suis tout prêt à vous aider à réparer, s’il est possible, les conséquences de la matinée du 2 avril… aidez-moi à voir sir Athel… et je le ramène à vos pieds…

— Ah ! si vous pouviez accomplir ce miracle…

— Hé ! hé ! à vous regarder, miss, il ne m’apparaît pas que le miracle soit irréalisable… je suis certain que ce n’est pas de gaieté de cœur que sir Athel a renoncé au bonheur d’être votre époux… il a dû éclater, dans sa vie, une catastrophe que je pressens, que je devine, mais que je ne puis définir… et dont peut-être j’arriverai à pallier les effets…

— Que je suis heureuse de vous entendre… Hélas ! je perdais tout espoir, et je ne sais pourquoi… ; mais j’ai confiance en vous…

— Alors, répondez à ma question… Vous est-il possible de m’obtenir une entrevue avec sir Athel ?…