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cher une certaine Bessie Bell, fille de mœurs blâmables, avec laquelle il entretenait d’inqualifiables relations, et que, l’ayant retrouvée, et malgré la répulsion que m’inspirent ces créatures — surtout lorsque je ne suis pas en service commandé — je l’interrogeai et appris d’elle qu’elle n’avait plus reçu sa visite, circonstance dont elle se souciait peu d’ailleurs, ainsi qu’elle me l’affirma cyniquement.

« Donc, le fait était établi. Pour quiconque, il semblait que Coxward avait quitté Londres ou peut-être était mort. J’avais constaté que dans tous les milieux de bas sport, et Dieu sait s’ils sont nombreux, il était resté invisible. L’hypothèse de la mort subite était la plus plausible, bien entendu pour tout autre que pour moi. Mais j’agis comme si elle avait été possible. Un mort laisse des traces, on l’enterre, on le jette à l’eau ou on le brûle, comme chez les Hindous.

« Pas le moindre vestige de son cadavre.

« Donc, et je tiens à établir le fait à l’appui de ma propre conviction, Coxward était vivant, parce que rien n’établit le contraire et que je l’ai vu, à la Morgue de Paris.

« D’où cette question :