Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/27

Cette page a été validée par deux contributeurs.

certains de nos confrères. Encore une fois, le Nouvelliste a prouvé la sûreté de ses informations, qui n’ont rien de commun, avec les imaginations fantaisistes d’une presse assez peu scrupuleuse pour inventer de toutes pièces des renseignements fallacieux.

C’était livrer à la risée le Reporter, accusé de légèreté et presque de mensonge, et les autres journaux ne manquèrent pas de marquer le coup.

Aussi, dans les bureaux du Reporter, l’émotion fut-elle grande : le directeur fulmina et mit deux de ses collaborateurs à la porte, tout en ripostant par une note d’un caractère patriotique :

— Le Reporter reconnaît qu’il n’est rédigé que par des Français et qu’il ne puise pas ses informations auprès de collaborateurs étrangers : en tous cas, nous regrettons que l’événement souligne de façon aussi désobligeante la supériorité de la police anglaise sur la nôtre. Et, d’ailleurs, nous n’acceptons pas les yeux fermés les affirmations que selon nous la Préfecture a accueillies avec beaucoup trop de facilité.

Et il ajoutait :