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Athel posa enfin ses pieds sur cette galerie : il avait accompli la plus dure partie de sa tâche. Mais c’était maintenant surtout qu’il se sentait saisi par une curiosité si intense que son cœur battait à lui rompre la poitrine.

Avec une prudence que doublait la crainte de compromettre le succès de l’enquête qui s’imposait à lui, le jeune Anglais fit d’abord le tour de la couronne de glace, projetant la lumière aussi loin qu’il lui était possible.

Il aperçut encore des taches noires, mais de dimensions plus petites que celles déjà remarquées. Il sentit quelque chose craquer sous ses pieds : il détacha sa lampe, se pencha, regarda : il venait de marcher sur un objet qu’il avait écrasé à moitié et, l’ayant ramassé, il eut un cri de surprise.

Très versé dans la science paléontologique, il venait de reconnaître les os d’une aile qu’il reconnut aussitôt pour avoir appartenu à un Ptérodactyle, cet animal à jamais disparu, et dont le crâne avait suggéré au grand anatomiste Richard Owen cette pensée, que jamais organe de vertébré n’avait été construit avec plus d’économie de matériaux, pour allier la légèreté à la force.