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quelque chose… vous êtes savant… vous avez le Vrilium…

À ce mot, Sir Athel releva la tête. Mais oui, Bobby avait raison !… Cette force énorme dont il disposait, avait-il le droit de ne la point employer, fut-ce même imprudemment, follement ! Puisque tout espoir semblait perdu, le moment n’était-il pas venu de tout risquer !…

— Écoutez, amis, dit-il d’une voix résolue. M. Bobby dit vrai, j’ai le Vrilium : grâce aux appareils que j’ai placés dans la caisse qui est là, je peux tenter de percer, de renverser la muraille qui nous fait obstacle et au delà de laquelle, qui sait ? nous pouvons trouver le salut…

— Parfaitement, fit Labergère. Allez-y…

— Sachez bien ce que nous risquons… peut-être cette muraille fait-elle partie de l’assise sur laquelle repose la voûte qui nous couvre… Cet appui lui manquant, elle peut s’écrouler… alors c’est l’écrasement, la mort immédiate…

— Eh bien, on mourra, voilà tout. Il est certain que, si nous restions là à nous tourner les pouces, nous n’en viendrions pas moins au couic final, et peut-être très laid… nous serions