Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/214

Cette page a été validée par deux contributeurs.

soigneusement la caverne, se rapprochant peu à peu du vriliogire qui occupait l’une de ses extrémités.

Déjà il en avait fait deux fois le tour, très surpris de ne trouver aucune ouverture par laquelle Labergère eût pu être précipité dans les sous-sols, si cette expression peut être employée à cette profondeur.

Soudain, il s’arrêta devant une masse noirâtre qu’il avait déjà frôlée en passant et qui lui avait produit l’impression d’être un bloc de pierre de nuance plus foncée que les autres.

Mais cette fois, la heurtant volontairement du pied, il eut une surprise.

Cela n’avait pas la rigidité de la pierre, c’était mou et élastique.

Il se pencha vivement et tâta de sa main large ouverte.

— Mais c’est un tas d’étoffes, murmura-t-il. À moins que…

Il palpa cette fois plus vigoureusement : sous l’étoffe, il y avait de la chair. C’était un corps organique !…

Mais en vain, il s’efforçait — à la lueur de sa lampe — de reconnaître la forme, la nature de l’objet. Il ne voyait qu’une sorte de rotondité,