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unes dans les autres, donnant la sensation d’une solidité inébranlable.

Il ne voyait pas distinctement le sol : regardant prudemment à ses pieds, avant de franchir le seuil, il s’aperçut qu’entre le vriliogire et le terrain de la caverne, s’étendait un espace vide, large de plus d’un mètre.

Il pencha le jet de lumière, et il lui sembla qu’il y avait là un abîme très profond, dans lequel ses regards ne distinguaient rien. Au delà de cet intervalle était le sol de la caverne qui lui parut fait d’une voûte peu épaisse, comme d’une croûte de ciment qui aurait recouvert un espace creux au-dessous.

Cependant cette sorte de carapace était d’apparence solide. Décidé à tout, Athel prit son élan, franchit l’espace vide et se trouva debout, sain et sauf, sous la haute voûte de la caverne.

L’air y était épais, lourd, presque suffocant, avec un relent de moisissure qui écœurait.

Mais on n’en était pas à s’émouvoir de ces détails. Athel éprouvait comme une sensation de libération. N’avait-il pas ressenti cette crainte, inavouée à lui-même, qu’il resterait séquestré, inhumé dans le vriliogire transformé