Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/206

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et Athel ne doutait pas qu’il pût facilement le remettre en activité.

Mais ici se posait la question la plus grave.

Y avait-il lieu de provoquer un nouveau déplacement ? Dans quel sens devait-il être dirigé ? En un mot, où se trouvait-on ? À quelle profondeur ?

Le savant anglais avait la sensation très nette qu’il avait perdu connaissance… pendant combien de temps ? Était-il à dix, vingt, trente, cent mètres au-dessous du sol ? La descente s’était-elle opérée en ligne droite ou inclinée ? Toutes interrogations qui restaient nécessairement sans réponse.

Athel regarda sa montre. Elle marquait une heure. C’est-à-dire que depuis le moment où il avait commencé l’opération — dix heures du matin — trois heures s’étaient écoulées. Et encore où était la preuve que ce fût trois heures plutôt que quinze heures. Ceci pouvait se vérifier mécaniquement.

Il fit jouer soigneusement le remontoir. Le nombre de tours lui démontra que c’était bien une heure de l’après-midi. Mais pendant combien de temps était-il resté inerte et inconscient ?