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produit sa chute, un des ressorts de l’intérieur s’était déclenché, et le moteur se mettant en marche avec une rapidité énorme avait fait agir l’arbre des hélices.

À son extrémité supérieure, l’hélice qui avait été brisée n’existait plus ; mais, à la partie inférieure, elle subsistait dans son entier, et tournant avec une vélocité vertigineuse, elle s’était enfoncée dans le sol friable, faisant en quelque sorte office de tire-bouchon — ou mieux de vis d’Archimède. Et elle avait creusé un puits dans lequel l’appareil tout entier était descendu, comme dans une gaine où il s’était frayé sa voie, ralenti cependant par le frottement.

Ce qui expliquait comment la descente, au lieu de présenter le caractère d’une chute dans laquelle tout se fût fracassé, avait pris celui d’un glissement.

Mais pourquoi l’arrêt ?

Ayant allumé une lampe attachée à la paroi, Athel, libre de ses mouvements et complètement maître de lui-même, chercha. La charge de vrilium qui actionnait le moteur et les diverses parties du mécanisme était presque épuisée, et pourtant suffisante encore pour