Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/197

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Sir Athel — on l’a deviné du reste — était un esprit précis, méthodique, sériant les questions.

Le fait de se trouver à de nombreux mètres sous terre, enfermé dans une caisse d’explosifs, n’était pas, à premier examen, de ceux que l’on choisirait bénévolement pour occuper ses loisirs.

Mais, d’autre part, c’était satisfaction réelle que de sentir son cœur battre, que de faire jouer ses muscles, que de constater l’activité de son cerveau ; en un mot, de se retrouver, après pareille alerte, parfaitement vivant.

Sir Athel monologua, à la muette, bien entendu.

— Je me rappelle fort bien, se disait-il, que je touchais au succès. J’allais en quelques minutes — et par la seule force du vrilium, convenablement adaptée, soulever lentement le Vriliogire.

« Mon but était, aussitôt que j’aurais dégagé la porte, de m’introduire à l’intérieur, avec les précautions convenables, d’atteindre l’isolateur central et ainsi de neutraliser l’effet du vrilium, redevenu provisoirement inerte. Et alors on aurait achevé le sauvetage de l’appareil