du soir. Il était prolixe en détails sur les incidents qui avaient marqué, dans la journée, le travail lent, mais inarrêté, qui semblait s’opérer dans l’appareil mystérieux et aussi dans le terrain où il s’enfouissait.
Bien entendu, la fameuse commission était vitupérée à souhait. Nos savants étaient habillés, comme on dit, de papier à six liards, et ces critiques virulentes n’étaient pas faites pour rassurer le public. Les Parisiens avaient supporté beaucoup plus gaillardement le passage de la comète de Halley qui, finalement, ne leur avait donné que le spectacle d’une magnifique aurore boréale.
Ici le danger semblait plus proche, plus tangible, en quelque sorte.
Chacun donnait son idée, toujours impraticable, sur les moyens d’en finir. Il fallait amener du canon et pulvériser l’appareil, ou bien apporter des tonnes de matériaux pour l’ensevelir.
Soit. Mais qui pouvait affirmer que le choc d’un obus, que l’écrasement sous des pierres ou du sable, n’amènerait pas une explosion épouvantable ?
Le Reporter n’eut aucun succès, et même