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dans son sein toutes nos notoriétés académiques et qui siégeait en permanence ? En fait, il semblait que les discussions dégénéraient en papotages incohérents et inutiles.

L’illustre M. Verloret, le roi de l’Aviation, comme on l’avait surnommé depuis son invention du parachute à roulettes, avait seul émis un avis assez sensé pour rallier tous les suffrages.

Selon lui, l’appareil de Ménilmontant était une sorte d’hélicoptère, basée sur le principe exposé en 1784 par Launay et Bienvenu devant l’Académie des Sciences et que renouvela Ponaud en 1870, en utilisant le ressort à caoutchouc. Il rappelait ensuite les magnifiques expériences de M. Marey avec ses insectes mécaniques.

Tout indiquait qu’on se trouvait en présence d’un appareil de cette nature, et où la démonstration de cette hypothèse s’affirmait dans les palettes d’hélice qui avaient été découvertes dans le terrain vague.

Ce premier point semblant acquis, M. Verloret passait à la question du moteur dont la puissance lui paraissait être énorme, et qui, très probablement, était actionné par l’électricité.