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par un individu, mais par le groupe sans cesse plus étendu.

Cherche toute ta vie et ne suppose jamais que tu as trouvé ; ennemi de toute autorité, n’en crée pas une au dedans de toi-même, car celle-là est la plus tyrannique et la plus dangereuse.

Écoute tout, même des plus sots ou des plus criminels, il y a toujours quelque chose à apprendre, ne fut-ce que par le conflit avec la réalité.

Je conclus, cher Camarade, en te recommandant de ne pas te laisser aller à considérer ce petit manuel comme un évangile. On est beaucoup trop disposé à attribuer à la lettre imprimée un caractère en quelque sorte sacré.

Je n’ai voulu, en soulevant ces questions, que t’inciter à les étudier  : n’est un véritable libertaire que celui qui s’est fait lui-même.

Je t’ai simplement montré l’outil de la rénovation mentale : tous les dogmes se résument en un seul, c’est qu’il n’y a pas de dogmes.

Et là dessus, Camarade, je te souhaite la conscience bien équilibrée, la santé physique et le bien-être conquis par toi en même temps que celui des autres.

Tout pour et par la justice.