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Le vent dénoue ta chevelure
De mille étincelles, et ta ceinture
Immense de feu ;
Tu as des ailes
D’abeille blonde et d’oiseau bleu.

Que les airs embrasés gardent ta trace,
Et ta présence parfumée ;
Flamme, ne meurs pas tout entière,
Toi dont je baise la cendre ardente,
Âme pure, âme claire,
Divinité future.