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Sur mon fleuve il danse,
Un beau rayon ;
Sur mon fleuve qui passe,
Sur mon fleuve qui fuit comme le temps,
Un éternel rayon dansant.

Une pensée en mon âme danse,
Une pensée jamais lassée,
Sur ce beau fleuve qui se déplace.
Des ondes meurent, des ondes naissent.
Elle demeure ; il fuit sans cesse.
Et que de jours et que de choses,
Que de rires et de chansons,
Que de rêves et que de roses
Ont passé et passeront
Dans la danse de ce rayon.