Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/203

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

*

Ô mort, poussière d’étoiles,
Lève-toi sous mes pas !

Viens, souffle sombre où je vacille,
Comme une flamme ivre de vent !

Viens, ô douce vague qui brille
Dans les ténèbres ;
Emporte-moi dans ton néant !

C’est en toi que je veux m’étendre,
M’éteindre et me dissoudre,
Mort, où mon âme aspire !
Dieu fort qu’elle attend
Avec des chants et des rires d’amour.