Ô paradis de mon âme ingénue,
Ô beau jardin de mes rêves d’enfant,
Sans même que l’ombre d’une nue
Légère ait éteint un instant,
Sur la terre, ton éternel printemps,
Sans qu’une fleur se soit flétrie,
Mon paradis t’ai-je perdu ?
Sans le savoir, de toi suis-je bannie ?