Pourquoi mes anges ont-ils fui ?
Pourquoi me laissent-ils solitaire, à cette heure
Où mon cœur inquiet cherche en eux un appui ?
Pourquoi n’entends-je plus ce que mes oiseaux chantent
Ce que disent mes familières fleurs ?
Quel sortilège désenchante
Mes sources et mes bois,
Quand toutes choses, autrefois,
Étaient si belles
D’amicales voix ?
Comment ce qui, dans le matin,
Était si proche de ma main,
Que tout, il semble, s’inclinait vers elle,
Ce soir est-il devenu si lointain ?