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Quand il se fit comme une aurore.
Et je revis les grandes ailes d’Azraël,
Qui se fermaient et descendaient du ciel,
Avec l’immense nuit en elles.

Il souriait à son ombre éphémère.
Un oiseau poursuivait sa chanson coutumière.
Une vague enchantée, immobile au rivage,
Tout à coup s’abattit, comme un cygne sauvage.
Et je vis un rayon arrêté sur ma main,
Frémir, et doucement reprendre son chemin.