Elles m’ont dit : Voici tes servantes.
Déjà leurs bouches m’effleuraient.
Leurs lèvres n’étaient pas de celles qui chantent ;
Leurs paroles n’étaient qu’un baiser.
Dans le grand matin diaphane,
Ils sont venus mes anges joyeux.
D’un horizon de neige et de flamme
Ils ont fermé le monde à mes yeux.
De mes pieds clairs à ma tête blonde
Toute par eux jonchée de fleurs,
Ils ont tracé de grandes ondes,
Et des spirales de splendeur.