Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/128

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



À présent, tu reposes,
Ô ma Licorne,
En ce petit jardin,
Que j’ai clos de mes mains
D’une haie de roses,
Et qu’enveloppe l’Éden sans bornes.

Et j’enlace mes bras
Autour de ton cou,
Ma douce bête, pleine de grâce,
Et pose ma tête contre ta tête,
Pour que ma voix ne te trouble pas.