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Ô blanche fleur des airs,
Fleur de l’inexistence,
Aux immobiles mers
De radieux silence.

Comme la mort tu luis
Dans un ciel solitaire ;
De toi toute la terre
Est pâle, cette nuit.

Ô lune ! vers tes cimes
D’irrespirable paix,
Quels frissons unanimes
Montent de ces bosquets