Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/120

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

*

Ô mer splendide de clarté qui chantes
Autour du paradis,
Du Levant pâle au fulgurant Midi,
Du Nord de nacre au Couchant qui résonne
De sons de pourpre ;

Mer dont l’immense baiser radieux,
Dès le jour qui se lève,
Est sur mes lèvres,
Et dont le rire est dans mes yeux ;

Ô mer, dont les houles
Dans les vagues des airs s’achèvent et roulent
Et chantent à travers
Les arbres et les fleurs ;