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Mais, hélas ! nos âmes humaines
N’ont pour dire leurs bonheurs,
Comme leurs peines,
Qu’un murmure ineffable, et des pleurs…

Et, tout à coup, dans le son de ma voix,
À travers l’air plein de chants et de roses,
Celle qui, de son souffle, anime toutes choses,
Doucement vint vers moi…

Et je sentis sur mon cœur embrasé
Comme des lèvres se poser.