frère Armand une parcelle de son affection et de ses soins vigilants.
Tout naturellement cette naissance fut un puissant trait-d’union entre le mari et la femme, et il commençait à ressentir pour elle plus d’intérêt, un désir plus inquiet pour sa santé et pour son bonheur qu’il n’en avait éprouvé jusque-là, lorsque l’inexorable mort vint de nouveau et lui enleva sa seconde femme, juste au moment où il commençait à se sentir sincèrement attaché à elle. Une fièvre maligne qu’elle contracta dans la froide et pluvieuse saison d’automne suffit pour briser cette active et forte constitution pleine de santé et d’énergie, et le corps de la deuxième femme fut déposé auprès de celui de la première, deux courtes années après qu’elle l’eût remplacée comme épouse.
Le jour de l’enterrement, pendant que Paul était assis avec ses habits de deuil et qu’il pensait qu’il était à présent chargé du fardeau de deux enfants sans appui au lieu d’un, tandis que lui, il était plus seul que jamais, il prit en lui-même la résolution de ne plus se hasarder dans le mariage, mais quelque chose qu’il arrivât, d’essayer à combattre seul et sans compagne les combats de la vie.
Cependant, la destinée lui tenait une compensation en réserve.
Quelques mois plus tard Henri Râtelle, le mari de sa sœur, paya la dette de la nature, tendrement soigné jusqu’au dernier jour par sa femme. La nouvelle veuve écrivit laco-