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livres, réclame-les lui, vertement. Il se pourrait d’ailleurs que je te priasse, un jour, d’insérer telle lettre mienne, qui ne lui plairait que mal.

Je t’envoie une toute petite nouvelle que je voudrais bien voir passer dans l’Écho le plus tôt possible, payée le plus tôt possible, si possible. Voilà bien des possibles, mais c’est, hélas ! comme ça.

Pourrais-tu voir à essayer de tenter un effort vers l’espoir pour moi d’une passe de chemin ferrugineux pour Aix-les-Bains, où j’ai un lit et d’excellentes recommandations à l’hôpital ?

Je suis de retour ici, car ma jambe me taquine affreusement, et je veux en finir, dussé-je me traiter six mois et plus, et sérieusement, et avec suite cette fois.

Une réponse, s’il te plaît, dès ma nouvelle parue, si elle doit paraître, écris-moi et envoie-moi l’exemplaire. Merci de ton bon envoi.

Ton vieux,
P. Verlaine.
Hôpital Broussais, lit 31, Salle Lassègue.


Le 2 août 1889.
Mon cher ami,

As-tu ou non reçu une lettre d’il y a plus d’un mois, dans laquelle je te demandais s’il était en ton pouvoir de me procurer, per fas et nefas, une passe de chemin de fer pour Aix-les-Bains (Savoie), et où je t’annonçais l’envoi d’une nouvelle, Extrêmes-Onctions, laquelle nouvelle te fut mise à la poste en même temps que la lettre, avec prière, si possible, de faire passer la nouvelle à l’Écho de Paris ?

As-tu reçu de chez Vanier Parallèlement et la réimpression de Sagesse ? Sinon, réclame vertement. Je bats froid à Vanier, et pour cause. Si tu fais article, envoie de grâce le numéro, en ce Broussais, salle Lassègue, lit 31, 96, rue Didot. Viens m’y voir si possible.

Tous les jours de 1 heure à 3. Réponds, n’est-ce pas ?

Tibi
P. Verlaine.

Il put se rendre à Aix-les-Bains, où il eut une aven-