Page:Lepelletier - Paul Verlaine, 1907.djvu/499

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XVI

JADIS ET NAGUÈRE. — VERLAINE HOSPITALISÉ. —
MORT DE Mme VERLAINE. — MES HÔPITAUX. —
AMOUR. — PARALLÈLEMENT. — AIX-LES-BAINS
(1885-1890)

Tout en vivotant dans son village ardennais, où il menait surtout la vie désœuvrée et entrecoupée de grossières fêtes, à la façon des hobereaux noceurs et des célibataires campagnards aimant, comme le dit la chanson, « à rire, à boire et à chanter », Verlaine, par moments, s’efforçait de ranimer la Muse, un peu engourdie, entre ses bras que l’alcool énervait.

Il disposait un volume nouveau et arrangeait des fragments épars d’œuvres antérieurement composées, en vue d’une prochaine publication chez Vanier.

Peu après son départ pour la maison que sa mère venait d’acheter à Coulommes, son volume Jadis et Naguère paraissait.

Il m’informait de l’apparition de ce livre par ce court billet, pas daté.


Coulommes, par Attigny (Ardennes).
Mon cher Edmond,

Un volume de moi vient de paraître, Jadis et Naguère, chez