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tiques, mais habent fata… Enfin décide. Moi, pauvre brute de prison, je n’ai plus de tact pour ces choses-là.

Poignée de mains.
P. V.


On voit combien étaient encore vifs le regret et l’amour chez le poète, émettant ce souhait de Cantiques des Cantiques, demandant l’envoi de son livre, avec l’espoir de toucher le cœur de la séparée, par la poésie. Mais la lyre n’a plus ce pouvoir, et d’ailleurs Orphée, loin de les apitoyer, ne fut-il pas déchiré par les femmes ?

Conformément au désir exprimé par mon ami, car en me laissant la décision, il me faisait connaître son intime souhait, j’envoyai, dès l’apparition, un exemplaire des Romances sans paroles à Mme Mathilde Verlaine. Je ne reçus aucune réponse.

Les Romances sans paroles furent imprimées, tirées, brochées, en février-mars 1874, et je m’occupai de faire les services d’usage à la presse, et les envois aux amis, ou supposés tels, de l’auteur.

Une note à moi remise par Mme Verlaine mère recommandait les envois suivants ; la liste en peut paraître curieuse, à trente ans de distance, avec l’indication des dédicaces que je devais libeller, pour l’auteur empêché.


Service de la Presse : Jules Claretie, Ernest Lefèvre, Charles Yriarte, Charles Monselet, Paul Mahalin, Ludovic Hans, Armand Silvestre, Paul Courty, Barbey d’Aurevilly, Jules Levallois, Louis Dommartin, et généralement tous les critiques que Lepelletier jugera bons. Avec mention : De la part de l’auteur.

Paul Meurice et Auguste Vacquerie : hommage de l’auteur.

À Londres : M. Camille Barrère : souvenir de l’auteur ; M. Eugène Vermersch : son ami P. V. ; M. Jules Andrieu : souvenir cordial ; M. Dubacq, idem ; M. Guerreau, idem ; M. Swinburne (par MM. Barrère et Andrieu), hommage de l’auteur ; M. Barjau : souvenir de l’auteur.