Page:Lepelletier - Paul Verlaine, 1907.djvu/324

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Écris-moi encore cela. Et réponds-moi vite. Envoie-moi donc les Fêtes Galantes.

Je t’en écrirai plus long bientôt.

P. V.


Il devait quitter Londres prochainement, départ motivé sans doute par son état de santé et le besoin de changer d’air, mais, au fond, il espérait qu’en Belgique sa femme consentirait à une entrevue, et que, dans ce milieu nouveau, où elle se trouverait avec lui, loin de l’influence de sa famille, et des souvenirs de la rue Nicolet, la désunion cesserait. Les pièces du procès en cours étant anéanties par suite de cette réconciliation, la vie commune pourrait reprendre. C’était une illusion, assurément, mais elle décida Verlaine à s’éloigner de l’Angleterre, au commencement du printemps de 1873, pour se rendre à Jehonville, dans le Luxembourg belge, chez une tante paternelle, Mme  veuve Évrard.