marche, 79e de marche ; 2e brigade, général Archinard, puis général Crémion : 90e et 91e de marche ; artillerie, deux batteries de 4, génie, une compagnie.
La réserve comprenait, en outre, la Garde Républicaine à pied et à cheval, et artillerie : 2 batteries de mitrailleuses, deux batteries de 12.
Batteries de siège :
Outre le Mont-Valérien, les batteries de siège, approvisionnées à mille coups par pièce, occupaient, à la date du 24 avril, les positions suivantes :
Meudon : Terrasse de Meudon, gare de Meudon.
Bellevue : parc crénelé, établissement hydrothérapique, Brinborion, Breteuil.
Clamart : Moulin de pierre.
Saint-Cloud : Lanterne de Diogène, le pont de Sèvres et la formidable redoute de Montretout, armée de 120 pièces, dont M. Thiers a dit dans l’Enquête : « Je fis élever à Montretout, en huit jours, une batterie comme on en a rarement employé à la guerre »
On n’avait pas songé en effet à établir une pareille batterie contre les prussiens.
Ce fut cette batterie de Montretout, qui détruisit toutes les défenses du Point-du-Jour, la porte par laquelle les premières troupes, averties par le sieur Ducatel que la brèche n’était plus défendue, pénétrèrent dans Paris, le dimanche 21 mai, dans l’après-midi.
L’ARMÉE DE PARIS
À cette artillerie très forte, à ces batteries puissantes, exceptionnelles, comme celle de Montretout, dont M. Thiers a dit : « On ne se doutait pas de l’effet qu’avait produit cette artillerie de Montretout. Elle avait brisé, pilé le