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la nomination, comme commandant de la garde nationale, d’un intrigant, qui n’était alors qu’un alcoolique, et qui devint bien vite un traître, le lieutenant de vaisseau Lullier, qui se trouvait la. On décida de convoquer, pour le lendemain, tous les membres du Comité, à l’Hôtel-de-Ville.

L’aube cependant se levait radieuse. Les brumes de la veille étaient dissipées. L’air lourd était devenu plus léger. Le temps avait cessé d’être orageux. Des rayons clairs et roses doraient les hauts toits ardoisés du palais municipal, illuminé comme pour une fête. Et le Peuple, avec le Comité Central, sous un dais de soleil, faisait son entrée triomphale à l’Hôtel-de-Ville.

fin
du Ier volume de l’Histoire de la Commune.