livré leurs armes, et se répandent dans les rues en criant : Vive la République ! Celle du Château-d’Eau est occupée par a le 107e bataillon. Les armes paraissent servir à armer des mobiles et des soldats libérés. On parle de projets d’attaque contre le préfecture de police, la ville et la place Vendôme. »
« Général Valentin à généraux Vinoy, Le Flô, Paladines, Président du Gouvernement, Affaires Étrangères, Intérieur, Justice et Maire de Paris (circulaire).
« Les 82e et 131e bataillons semblent se diriger sur la préfecture avec des intentions hostiles. Je prends des préparatifs de défense ; on fait des barricades autour de Mazes. »
« Général Valentin à généraux Vinoy, Le Flô, Paladines, Président du Gouvernement, Affaires Étrangères, Intérieur, Justice et Maire de Paris (circulaire).
« Le 194e bataillon cerne l’Hôtel-de-Ville, Lobau a été renforcée d’une compagnie. »
Vingt minutes avant, j’avais télégraphié ceci au gouvernement :
« Maire de Paris à Intérieur, à Garde Nationale, à Affaires Étrangères.
« La place de l’Hôtel-de-Ville est occupée par des bataillons hostiles, nous sommes cernés.
« Maire de Paris à Préfet de Police, à général Vinoy.
« Les bataillons qui occupent la place sont peu nombreux ; que les casernes tiennent bon ; seulement la caserne Napoléon est attaquée par derrière. »
Il y avait eu en effet une petite tentative, qui n’a pas réussi.
« Maire de Paris à Préfet de Police, Intérieur, Président du gouvernement, Garde Nationale, général Vinoy.
« Le bataillon qui cernait l’Hôtel-de-Ville, après avoir chargé ses armes et stationné quelque temps, se retire. La caserne est en parfait état. »
L’attaque avait été repoussée.
Voici maintenant la dépêche, qui tomba sur nous comme un coup de foudre.