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cain de la garde nationale », s’était également constitué dans une réunion tenue salle Lemardelay, sous la présidence de M. Raoul du Bisson, commandant du, 25e bataillon, ancien Général de division. Le comité avait à sa tête MM. Rattier, ancien représentant du peuple (le sergent Rattier), commandant du 220e, Latappy, capitaine au long cours commandant du 76e, Barberet, gérant de la Marseillaise, depuis l’un des directeurs au ministère du Travail, commandant du 79e ; Varenne, négociant, commandant du 80e ; Vesin, commandant du 176e ; Charles Béquet, commandant du 235e ; Vagniot, lieutenant au 197e, ingénieur ; Freydier, sous-lieutenant au 208e, négociant.

Ce groupe se proposait donc, lui aussi, de fédérer les divers bataillons, et « de prévenir toute tentative qui aurait pour but le renversement de la République ».

Il parut faire double emploi avec le comité nommé au Waux-Hall, et les deux groupements directeurs fusionnèrent.

STATUTS DE LA FÉDÉRATION

Dans une réunion générale subséquente, le 24 février au Tivoli-Waux-Hall, fut complétée l’organisation de la garde nationale. Les statuts furent adoptés, et la fédération se constitua sur les bases suivantes :

La Fédération comprend l’assemblée générale des délégués, le cercle de bataillon, le conseil de légion, le comité central.

L’Assemblée, générale est formée de : 1o trois délégués élus dans chaque compagnie, sans distinction de grade ; 2o d’un officier par bataillon élu par les officiers ; 3o du chef de bataillon.

Le cercle de bataillon est formé : 1o de trois délégués par cercle