en 1907, auquel il rendait un hommage mérité, Zola disait à un confrère le questionnant : Je ne prends pas la responsabilité littéraire des pièces que M. Busnach a tirées de mes romans. Je reste dans la coulisse et je suis l’expérience avec curiosité. Dans ces pièces, en vertu de mon principe que le succès est un élément essentiel, au théâtre, de grandes concessions sont faites aux habitudes et au goût du public. Nous brisons la logique des personnages du roman pour ne pas inquiéter les spectateurs. On introduit des éléments inférieurs de comique et des complications dramatiques. Enfin, on développe une mise en scène pompeuse pour fournir un beau spectacle à la curiosité de la foule. Cependant, ces drames contiennent l’application de quelques-unes des idées nouvelles que je défends. M. Sarcey, qui a recherché toutes les occasions d’attaquer l’Assommoir, était obligé de reconnaître que la représentation des drames tirés de mes romans avait porté un coup funeste à l’ancien mélodrame, qui ne pouvait plus s’en relever. Et Zola, à plusieurs reprises, revenant sur cette opinion du critique du Temps, redisait : Malgré l’introduction d’éléments inférieurs, il faut avouer, comme l’a reconnu Francisque Sarcey, que les drames tirés de mes romans contiennent plus de vérité humaine, d’une part, et aussi plus de pittoresque et de modernité dans les tableaux mis en scène. Il y eut des polémiques intéressantes et amusantes entre Sarcey et Zola. Celui-ci reprochait notamment au critique du Temps de ne pas être « documenté » et de commettre des bévues et des anachronismes dans ses appréciations. Sarcey opposait à Zola les bourdes qui lui avaient échappé, comme à tout le monde, et dont quelques-unes sont devenues légendaires. Il les énumérait malicieusement : Est-ce à M. Zola à me reprocher l’anachronisme d’avoir parlé
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