On vit, vers la même époque, une mode nouvelle, celle des paillettes, mais elle tomba bientôt dans l’exagération, aussi donna-t-elle lieu à la chanson suivante :
Paillette aux bonnets,
Aux toquets,
Aux petits corsets !
Paillette
Aux fins bandeaux,
Aux grands chapeaux !
Paillette
Aux noirs colliers,
Aux blancs souliers !
Paillette,
Paillette aux rubans,
Aux turbans,
On ne voit rien sans
Paillette !
Au commencement du siècle, les corsets des femmes élégantes étaient très courts du haut, et les épaulettes très étroites. En avant, ils s’arrêtaient au-dessous de la poitrine, en arrière, ils laissaient libres les deux tiers des épaules, mais au bas, ils étreignaient le ventre et les hanches.
Vers 1810, le corset à la Ninon (fig. 33) faisait fureur ; le busc seul maintenait la rigidité du corset.
Dans un petit poème en trois chants, intitulé l’Art